The Selection, tome 1 par Kiera Cass
For thirty-five girls, the Selection is the chance of a lifetime.
The opportunity to be swept up in a world of glittering gowns and priceless jewels. To live in a palace and compete for the heart of gorgeous Prince Maxon.
But for America Singer, being Selected is a nightmare. It means turning her back on her secret love with Aspen, who is a caste below her, and leaving her home to enter a fierce competition for a crown she doesn't want.
Then America meets Prince Maxon. Gradually, she begins to realize that the life she's always dreamed of may not compare to a future she never imagined.
***
Pour trente-cinq filles, la Sélection est la chance d'une vie.
L'occasion d'être entraînée dans un monde de robes étincelantes et de joyaux inestimables. De vivre dans un palais et de concourir pour gagner le coeur du beau Prince Maxon.
Mais pour America Singer, être Sélectionnée est un cauchemar. Signifiant qu'elle doit tourner le dos à son amour secret, Aspen, qui est une caste en dessous d'elle, et qu'elle doit partir de chez elle pour entrer dans une compétition féroce pour une couronne qu'elle ne désire pas.
Puis, America rencontre Prince Maxon. Graduellement, elle commence à se rendre compte que la vie dont elle a toujours rêver ne peut peut-être pas comparer à un avenir qu'elle n'a jamais imaginé.
(traduction : moi-même - la quatrième couverture française n'est peut-être pas semblable à celle-ci.)
Si les dystopies sont très en demande depuis quelques années, selon moi, elles sont toutes trempées dans la même sauce. Des castes, des gens qui meurent de faim, entre Hunger Games, Divergent et les autres que je n'ai pas lus, on ne peut pas dire que le concept soit des plus originaux. Cependant, tous réussissent à me captiver - Divergent est un de mes livres préférés du moments (il me reste toujours le tome 3 que j'ai depuis sa sortie, mais je n'ai pas le temps - snif). J'ai découvert, il y a un an au moins déjà, l'univers de The Selection et je peux vous dire que je ne suis pas déçue. Depuis un an que j'attends enfin le dénouement (en mai!!!).
Je suis connue dans mon entourage pour acheter des livres sur un coup de tête et parce que je trouve la couverture belle. Il m'est souvent arrivé d'acheter un livre pour la couverture et si quelques-uns des livres se sont avérés de bonnes surprises, il peut y en avoir de mauvaises - parce que je ne lis pratiquement pas la quatrième de couverture. The Selection possède une couverture magnifique qui donne très explicitement le ton du livre - magnifique et conte de fée qui confronte dystopie et secrets. J'essaie de retracer le designer de la robe si jamais quelqu'un le sait, je serais très reconnaissante d'avoir votre réponse. Bref, il était déjà acheté avant même que je ne connaisse l'histoire - en fait j'ai dû aller dans une autre librairie, car je ne le voulais pas en français.
Dans une Amérique chamboulée, appelée désormais Illéa - en anglais aussi il y a l'accent - après les nombreuses guerres, les gens sont divisés en huit castes qui déterminent leur profession. Si les Un sont les membres de la famille royale, les Huit sont des sans-abris qui meurent de faim. Quand le Prince Maxon devient enfin adulte, la tradition lance alors la Sélection. Un groupe de trente-cinq filles choisies dans tout le royaume arrive au palais pour espérer gagner le coeur du Prince ou du moins, sa couronne. America Singer ne désire ni l'un, ni l'autre, déjà amoureuse d'Aspen, un Six. Choisie pour participer à ce qui ressemble à un jeu télévisé, elle se fait entraînée malgré elle dans la Sélection et forme des liens avec Maxon et les autres concurrentes. Triangle amoureux, secrets et complots, les murs du palais d'Illéa sont les spectateurs de multiples controverses.
Plutôt simpliste comme histoire, j'ai eu des doutes lorsque j'ai commencé le livre et me suis laissée entraîner par l'histoire. Avec un caractère bien trempé, America se démarque des autres filles qui essaient de séduire le prince, alors qu'elle ne veut rester que pour la compensation que reçoit sa famille et la nourriture. Attachante et une fille du peuple, elle traite tout le monde avec respect et ses servantes deviennent rapidement ses amies. Après avoir crié sur Maxon, elle formera une belle amitié avec celui-ci. Les changements dans ses sentiments sont humains et la font paraître plus fragile. Avec une tête entre ses deux épaules, elle découvre que la vie du palais n'est pas aussi rose qu'elle l'aurait imaginé. Prince Maxon quant à lui est terre-à-terre. Démontrant qu'il se préoccupe de son peuple et de leur problème, il prend les commentaires d'America à coeur. Adorable et hésitant, il ne connait que très peu de choses sur les relations humaines et c'est ce qui le rend plus vulnérable. Aspen parait plus arrogant et sur de lui. Devant s'occuper de sa mère et du reste de sa famille, il sacrifie beaucoup. Pourtant, il semble dans le chemin et s'occupe de perturber les sentiments d'America et je souhaite qu'il s'attache à quelqu'un d'autre ou qu'il aille travailler ailleurs.
Entre les attaques des rebelles et les conflits entre les filles, l'histoire est captivante et bien construite. L'écriture fluide et la narration à la première personne nous donne une vision détaillée des sentiments et des états d'esprits d'America. Avec une image claire des personnages et des caractères et personnalités travaillés pour ceux qui sont plus présents, l'histoire présentée sur une scène de conte de fée est divertissante et se dévore en très peu de temps.
Malgré le fait que les dystopies sont plutôt un genre répétitif (enfin le contexte l'est), The Selection nous emporte dans un monde scintillant et rempli d'envie. Avec un deuxième tome dont ma chronique ne devrait pas tarder et un troisième qui sort en mai, la série est remplie de promesses pour la suite des choses. Un presque coup de coeur! J'adore le livre, mais je trouve qu'il manque quelque chose. On ne connait pas beaucoup l'histoire des autres personnages autre que les principaux et j'aurais aimé en avoir quelques-unes.
19/20
CASS, Kiera, The Selection, United-States of America, HarperCollins Publishers, «HaperTeen», 2012, 327 pages. 12,50$ (CAN) (Édition anglaise)
Aucun commentaire:
Publier un commentaire